De retour en France, je suis désormais basé à Marseille.

Tous ces souvenirs, toutes ces images saisies à l’autre bout du monde, je souhaite les faire vivre et les partager autour de moi. Dans des galeries, des cafés, des boites aux lettres… je ne veux plus que mon art meurt sur un réseau social, perdu parmi des milliers d’autres utilisateurs. Ces images sont faites pour être regardées, pas survolées.

En parallèle, j’ai vraiment à coeur de continuer à orienter mon art vers les autres. De mettre en lumière. Pendant longtemps, j’ai créé, seul dans ma chambre, sous forme de musiques ou de nouvelles. Pendant longtemps, j’avais peur d’essayer de comprendre le monde. Ces mécanismes. Tous ces outils qui, de part et d’autre, continuent à alimenter l’équilibre des dominants face aux dominés.

Aujourd’hui, je ne veux plus me contenter de regarder. De me protéger dans ma bulle hypersensible. Alors, je sais.. un appareil reste un appareil. Une photo ne changera pas le monde, surtout dans cette époque où l’image est maître et omniprésente, à tel point qu’on ne sait plus si elle est d’origine humaine ou artificielle.

En revanche, le regard qui, à travers l’objectif, se porte sur son sujet, lui, peut changer le monde. Si je suis revenu en France, c’est pour cette raison précise. Afin d’oeuvrer pour des causes qui me sont chères, avec ma plume et mon appareil.

Je souhaite désormais m’orienter vers le photo-journalisme et le documentaire, à Marseille et ailleurs. Merci de me contacter par mail pour tout projet potentiel.